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28/10/2011

Victoria Kamondji est nommée modératrice de la CEME

1e17543f38.jpgVictoria Kamondji, actuellement un des vice-présidents de la Fédération protestante de France et membre des Eglises CEAF, a été nommé modératrice de la Commission des Eglises auprès des Migrants (CEME). A cette occasion, Muriel Menanteau, du Service Information-Communication-Documentation de la FPF, lui pose quelques questions sur la CEME et sur son rôle au sein de cette organisation. 


• Récemment nommée modératrice à la Commission des Eglises auprès des Migrants (CEME)*, quelle sera votre rôle au sein de cette commission ?

En tant que modératrice, mon rôle consiste principalement à convoquer, présider et modérer toutes les réunions de l’Assemblée générale et du Comité Exécutif de la CEME. A l’extérieur la modératrice représente la CEME auprès des pouvoirs publics, les institutions nationales, internationales ainsi qu’auprès des organismes œcuméniques. Ce sera aussi mon rôle.

• Sur quelles questions la CEME se mobilise-t-elle actuellement ? Quel est son programme ?

Normalement c’est le Comité Exécutif qui détermine la politique d’orientation de la CEME. Cela se précisera plus concrètement au mois de novembre lors de sa première rencontre. Dans l’immédiat, deux questions majeures préoccupent la CEME. La première qui n’est pas une nouveauté, concerne le problème de l’accueil réservé aux Rom dans les pays européens. Et la deuxième, plus circonstancielle se rapportant au printemps maghrébin, concerne la relocalisation et l’accueil des réfugiés non-Libyens. Il s’agit principalement des populations venant de la Corne de l’Afrique qui pour diverses raisons dont la famine, ne peuvent pas rentrer chez eux. Il est urgent qu’une solution soit trouvée.   

• Vous êtes également vice-présidente de la FPF depuis 2007, votre nouvelle fonction aura-t-elle des répercussions sur la Fédération et ses engagements concernant les questions migratoires ?

Ma présence à la CEME est le résultat de l’engagement de la FpF et de la Cimade auprès de cet organisme européen. La Fédération a toujours porté un intérêt particulier aux questions migratoires. Sa participation à la consultation sur le changement du paysage ecclésial à Palerme en 2007, l'organisation d'une conférence sur l’accueil de l’étranger à Marseille en janvier 2010 et surtout sa participation très significative et visible à l’année de la réponse des Eglises aux migrations sont autant de preuves de sa sollicitude. Je note par ailleurs, que tous ces évènements font partie des projets initiés par la CEME et en ce qui concerne le dernier, la Conférence des Eglises européennes (KEK). Ajoutons la création en 2007 par la FpF du Service Mosaïc consacré exclusivement aux questions ayant trait aux Eglises issues de l’immigration. Donc la Fédération protestante de France n’a pas attendu mon élection en tant que modératrice de la CEME pour manifester son engagement effectif en ce qui concerne les questions migratoires.

Cela dit, il est espéré que ma nouvelle fonction ait des répercussions sur la FpF dans le sens d’une éventuelle accentuation de l’attention portée jusque-là aux questions migratoires. Sans doute sera-t-elle désormais davantage sollicitée du fait qu’elle sera mieux et plus informée des travaux de la CEME. Or tout ce qui touche aux questions migratoires n’est pas simple et l’Eglise en France doit être particulièrement vigilante si elle veut éviter ou empêcher l’instrumentalisation de certaines catégories de personnes.

cfd99c9fcc.png* La Commission des Eglises auprès des Migrants (CEME) est une organisation œcuménique qui sert les Eglises dans leur engagement envers les étrangers, en réponse au message de la Bible, qui insiste sur la dignité de chaque être humain.

Elle travaille en réseau avec le Conseil œcuménique des Eglises (COE) et la Conférence des Eglises européennes (KEK). Elle entretient des contacts réguliers avec la Commission européenne, le Parlement européen et du Conseil de l'Union européenne. Le CCME encourage l'adoption et la mise en œuvre des normes internationales telles que la Charte sociale européenne, la Convention européenne sur la protection du statut juridique du travailleur migrant et la Convention des Nations unies sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles. Le CCME a également fait des propositions précises pour l'adoption d'une politique européenne d'immigration et pour l'égalité de traitement des citoyens européens et ressortissants de pays tiers.

Pour plus d'informations, consultez le site : http://www.ccme.be. 

Informations tirées du site protestants.org. 

 

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