01/03/2014
Convention Ladie's first à Marseille
Chers frères et soeurs en Christ,
Mon épouse Maïté RAMON organise avec un comité inter-églises: (Elizabeth JEQUIER, dont l'époux est Responsable IFIM-MARSEILLE, Danie BOCCONI épouse de Louis BOCCONI Pasteur du TEA-ROOM; Nadine.... Responsable AGLOW et membre de l'Eglise Philadelphie, et Soria ARESTI, Isabelle CLOET, Marie-José Mougin membres de notre Eglise de BETEL. La troisième conférence Ladies First le 29 Mars prochain à Marseille. Cette conférence est une journée réservée aux dames chrétiennes ou non, sont but cet l’édification personnel, le rafraîchissement spirituel et l’évangélisation. Un programme bien garnit avec la Parole de Dieu, Louange, Ateliers bien être, et bien d’autres belles choses sont au RDV, un succulent repas, petit dej, un gouté et un cadeau de bienvenue pour le prix modique de 30€. Je vous joint le flyer pour l’inscription. Si vous estimez que cette journée pourrait bénéficier à une ou plusieurs dames de votre église n’hésitez pas d’en parler à votre épouse ou à la responsable des dames de votre église.
Oratrice invitée: Rebeca Jacob, presidente AGLOW Espagne pendant deux décennies menant leurs rencontres à plus de 2000 femmes, et responsable à l’église amistad cristiana de Madrid.
Fraternellement en Christ
Pasteur José Ramon de l'Eglise Béthel
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21/02/2014
Spectacle de Sketch Up
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Convention organisée par l'assemblée messianique Gan Eden
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18/02/2014
L'Eglise évangélique arménienne fête ses 90 ans !
11:08 Publié dans Actualité des Eglises du réseau Mosaïc à Marseille | Commentaires (0) | Lien permanent
03/02/2014
Festival de Louange organisé par l'équipe du Tea-room de Septèmes
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31/01/2014
Réunion à l'Eglise Flamme d'Eveil organisée par FISME
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30/01/2014
Conférence de professeur André Pownall
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28/01/2014
Un repas Mosaïc pour se rencontrer, échanger et fraterniser !
Comme chaque mardi du mois, nous organisons un repas Mosaïc, le mardi 4 février au restaurant La Goulette, à l'angle de la rue de Rome et de la Canebière à 12h30. Venez nous rejoindre !
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07/01/2014
Une photo du repas Mosaïc de ce midi
Ce fut une grande joie de retrouver les uns et les autres ce mardi pour un repas Mosaïc. Merci à tous ceux qui ont participé !
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Temps de prière du Pôle FPF
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04/01/2014
Convention avec le pasteur Norayr Ogannesyants
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Mardi 7 janvier : démarrez l'année avec un repas Mosaic !
Bonjour chers amis et bonne année ! Que 2014 soit une annee de joie et de paix!
Nous aurons l'occasion cette année de continuer de tisser les liens entre nous grâce au réseau Mosaic.Ce mardi, le 7 Janvier, notre prochain déjeuner Mosaic aura lieu. Chaque premier mardi du mois vous êtes invite aux déjeuners du réseau.
Ce mardi on se donne rendezvous à la sortie du metro Joliette (ligne 2) à 12h30. On déjeunera au restaurant "Le Pacifique" (55 avenue Robert Schuman) qui est juste a cote du métro. Tous les frais sont pris en charge par Mosaic Marseille.
Que Dieu vous bénisse et vous donne un dimanche extraordinaire!
A mardi,
David Brown (pour le comite de Mosaïc Marseille)
06 40 17 49 51
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06/12/2013
Adieu Monsieur Mandela !
Nous sommes tous voués à briller
Notre plus grande peur n’est pas que nous soyons inadéquats. Notre peur la plus profonde est que nous soyons puissants au-delà de ce qui est mesurable. C’est notre lumière, pas notre obscurité qui nous effraie le plus.
Nous nous demandons : qui suis-je pour être brillant, merveilleux, talentueux, fabuleux ? En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieu.
Jouer petit ne sert pas le monde. Se rétrécir devant les autres pour qu’ils ne se sentent pas en insécurité ne fait pas preuve d’une attitude éclairée. Nous sommes tous voués à briller, comme le sont les enfants.
Nous sommes nés pour manifester la gloire de Dieu qui est en nous. Ce n’est pas le sort de quelques uns d’entre nous, c’est le sort de tout un chacun. Et quand nous laissons notre propre lumière briller, nous donnons sans en être conscients, la possibilité aux autres de faire la même chose. Quand nous sommes libérés de notre peur, notre présence libère automatiquement les autres.
Nelson Mandela
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28/11/2013
Semaine de la solidarité organisée par l'Eglise évangélique arménienne
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22/11/2013
Rencontre avec le nouveau Président de la Fédération protestante de France François Clavairoly
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09/11/2013
2ème conférence des Eglises à Paris
Site internet : http://www.ecoc.fr/index7.html#/News
14:07 Publié dans Mosaïc National | Commentaires (0) | Lien permanent
07/11/2013
Pour Harry Roselmack, "La France raciste est de retour"
Depuis longtemps, la France joue au bras de fer. Sa République contre sa société. Ses idéaux face à son quotidien. Deux forces opposées, en équilibre précaire, comme ces poignées de mains tenues en équerre par des biceps gonflés à bloc. La République, née de la révolution contre les privilèges, s'est dotée d'un triptyque impossible pour tordre le bras à la nature même des hommes : liberté, égalité, fraternité pour en finir avec la division, le rapport de force, l'assujettissement de l'autre. C'était sans compter l'homme derrière le citoyen. Cet insoumis refuse tous les diktats, et surtout ceux qui ambitionnent d'imposer de bons sentiments. Jamais, ni sous la terreur du Comité de salut public de ses débuts sanglants, ni après la tentative de Mai 68, la République ne parvint à l'égalité, la liberté et la fraternité.
Il y a pourtant une chose que la République a su créer : un sentiment d'appartenance et d'attachement national chez des gens de classes sociales différentes, de cultures différentes, de couleurs différentes. Je me vois peu, mais je ne me vois pas Noir. En tout cas, je ne me qualifie pas comme tel, en général. Je suis d'abord un homme, un fils, un frère, un mari et un père, un citoyen, un journaliste, un passionné et oui, oui, c'est vrai, je suis noir. La République, son slogan et ses lois parviennent, la plupart du temps, à me le faire oublier.
"ME VOILÀ RAMENÉ À MA CONDITION DE NÈGRE"
Et voilà qu'une minorité grandissante qui se présente comme gardienne ou salvatrice de cette République française vient briser cette prouesse cocardière. Me voilà ramené à ma condition nègre. Me voilà attablé avec d'autres Noirs parce qu'ils sont noirs. Et me voilà en train de m'offusquer d'une idiotie qui ne m'atteignait guère : le racisme. Parce que l'expression de ce racisme, dans la bouche d'une candidate Front national aux municipales (exclue depuis), était primaire, parce qu'elle recourait à une iconographie profondément choquante qui niait au nègre le statut d'être humain, elle m'a amené à m'interroger, en tant que Noir d'abord, en tant que citoyen, fils, père et mari ensuite.
La France sursaute en se découvrant communautarisée, mais ce que je décris témoigne du fait que le communautarisme en France n'est ni naturel ni spontané. C'est une réaction née d'une duperie : le hiatus congénital entre la promesse républicaine et la réalité de la société française.
En vérité, le « dérapage » d'Anne-Sophie Leclere n'est pas pour me déplaire. Parce qu'il n'est pas qu'un dérapage, il est l'expression, peu reluisante, d'une vision du monde partagée au sein du Front national. S'il est faux de dire que tous les électeurs et militants du FN sont racistes, il était tout aussi faux de dire qu'il n'y a pas de racisme dans ce parti. La xénophobie, le racisme en constituent même le ciment essentiel. Et il n'est pas inutile que son vernis républicain, grossier maquillage dont Marine Le Pen le badigeonne consciencieusement, s'écaille de temps en temps.
"Y'A BON BANANIA"
Ce qui me chagrine, c'est le fond de racisme qui résiste au temps et aux mots d'ordre, pas seulement au sein du FN, mais au plus profond de la société française. C'est un héritage des temps anciens, une justification pour une domination suprême et criminelle : l'esclavage et la colonisation.
Mais ce racisme a laissé des traces et, si on était capable de lire l'inconscient des Français, on y découvrirait bien souvent un Noir naïf, s'exprimant dans un français approximatif, et dépourvu d'Histoire ou, tout du moins, d'oeuvre civilisatrice. Une vision que certains cultivent aujourd'hui encore, à leur corps défendant parfois. Combien de fois ai-je dû expliquer à un restaurateur ou même à un camarade que les vieilles affiches « Y'a bon Banania » qu'ils accrochent à leurs murs ne peuvent pas être regardées qu'avec amusement ou nostalgie. Comme certains albums de bande dessinée qui ont égayé notre enfance, elles laissent des empreintes d'un autre temps dans nos imaginaires.
Tant que l'on laissera ces peaux de Banania traîner dans nos cerveaux, des glissades et dérapages vers l'injure raciste sont à craindre. Surtout par les temps qui courent, avec cette crise qui alimente la xénophobie de son bien étrange carburant : la jalousie envers plus mal loti que soi.
Publié dans le journal Le Monde, le 06.11.2013
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Festival organisé par la Pastorale Evangélique
08:50 Publié dans Actualité des Eglises du réseau Mosaïc à Marseille | Commentaires (0) | Lien permanent
04/11/2013
Repas de Thanskgiving avec l'Eglise internationale de langue anglaise
08:56 Publié dans Actualité des Eglises du réseau Mosaïc à Marseille | Commentaires (0) | Lien permanent
03/09/2013
Les cours de musique reprennent !
Au programme :
- la base biblique de la musique et la louange
- la théorie de la musique
- le solfège
- comment lire/comment écrire la musique
- comment jouer au piano/à la guitare
- comment commencer et gérer un groupe de musique/une chorale
- comment diriger la musique
LIEU : EGLISE DU PHARE, 48 RUE CONSOLAT. (à coté du metro Reforme Canebière, la rue Consolat est à côté du Café Danaide).
TOUS LES LUNDIS :
1) pour les debutants - de 18h15 a 19h30.
2) pour les plus avances - de 19h30 a 20h45.
LES PREMIERES SEANCES AURONT LIEU LUNDI, LE 16 SEPTEMBRE.
Frais : 10 euros par personne pour l'année.
Dieu nous a béni avec le don de la musique. C'est à nous de toujours lutter pour améliorer nos capacités et nos talents !
Contact : Pasteur David au 06 40 17 49 51
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02/09/2013
Conférence de la Fédération internationale du Mouvement du Saint Esprit à Marseille
17:24 Publié dans Actualité des Eglises du réseau Mosaïc à Marseille | Commentaires (0) | Lien permanent
La chorale de Mosaïc-Marseille sera présente à Protestants en Fête
Si vous êtes sur Paris pour cet événement, ne manquez pas le concert donné par plusieurs chorales, dont la chorale de Mosaïc-Marseille, le vendredi 27 à 20h30 au Temple de l'Etoile (voir pub ci-dessous).
17:10 Publié dans Mosaïc Marseille | Commentaires (0) | Lien permanent
Une nouvelle école de danse à Marseille !
17:05 Publié dans Actualité des Eglises du réseau Mosaïc à Marseille | Commentaires (0) | Lien permanent
Rencontre organisée par l'Eglise Paix Aujourd'hui
10:08 Publié dans Actualité des Eglises du réseau Mosaïc à Marseille | Commentaires (0) | Lien permanent
30/08/2013
La communauté messianique Gan Eden vous invite à un voyage en Israël !
17:11 Publié dans Actualité des Eglises du réseau Mosaïc à Marseille | Commentaires (0) | Lien permanent
03/08/2013
Mosaïc sera présent à Protestants en Fête 2013 !
16:11 Publié dans Mosaïc National | Commentaires (0) | Lien permanent
01/08/2013
Durant cet été, ce blog est sur pause !
Chers amis, les activités du réseau Mosaïc et de ce blog sont sur pause durant cet été. Nous nous retrouverons à la rentrée pour une nouvelle année où nous releverons une fois de plus le défi d'être Eglise ensemble. En attendant, nous vous souhaitons un été béni !
11:01 Publié dans Mosaïc Marseille | Commentaires (0) | Lien permanent
"Les évangélistes de Creil priés de quitter leur salle"
Nous publions tel quel un article paru dans le Courrier Picard sur l'expulsion par la Mairie de Creil d'une Eglise évangélique. L'article reproduit un mot très fort "discrimation" pour décrire l'attitude de certaines mairies envers les Eglises évangéliques issues des migrations. Mosaïc a un bel avenir devant lui car de toute évidence, il y a encore beaucoup de chemin à faire !
La mairie demande à cette communauté de ne plus occuper le local qu'elle loue pour ses rassemblements, car il ne serait pas aux normes. Le pasteur s'indigne. Oumarou Nebié est le responsable du centre d'évangélisation. De prime abord, le local semble bien entretenu. Mais les services techniques l'estiment non conforme.
Le chemin de la foi est parsemé d'embûches, les évangélistes de Creil en savent quelque chose. Ils avaient déjà dû quitter leur local de la rue Somasco, à Creil, sur injonction de la mairie qui invoquait des raisons de sécurité. Une solution de repli avait été trouvée rue Robert-Schuman, la communauté louant depuis un an une salle à un propriétaire privé pour ses trois rassemblements hebdomadaires. Mais le scénario de la première fois est en passe de se répéter, puisqu'à nouveau les évangélistes sont priés de partir. Oumarou Nebié, pasteur et président du centre international d'évangélisation Bethesda, est en colère.
« Ils vont où ils veulent, ce n'est pas mon problème »
« Nous suivons la loi, tout est déclaré, nous payons un loyer, des impôts, et nous n'aurions plus le droit de parler à Jésus ? Nous sommes fatigués. Nous voulons rester ici, nous ne sommes pas des chiens que l'on chasserait », déclare le religieux, qui se demande si les évangélistes chrétiens ne seraient pas victimes de « discrimination ».
Oumarou Nebié avait sollicité un entretien avec le maire PS de Creil. « Les contraintes de mon agenda ne me le permettent pas », lui avait répondu Jean-Claude Villemain dans un courrier daté du 17 juin. Joint hier par téléphone, l'élu relaie ce que les services de la Ville lui ont signalé, à savoir que la « salle n'est pas conforme en termes de sécurité, elle n'est pas compatible avec l'accueil du public ». Sa crainte ? « Le jour où il y aura un problème, c'est la responsabilité de la ville de Creil qui sera engagée.»
Selon Oumarou Nebié, une plus grande tolérance existerait à l'égard d'autres cultes, musulman notamment. Faux, rétorque le maire. « Les musulmans aussi sont encadrés, mais tout le monde pense que les autres sont mieux lotis. »
Si les évangélistes doivent partir, où vont-ils aller ? « Où ils veulent, ce n'est pas mon problème. La République est laïque, tranche Jean-Claude Villemain. Le local n'est pas aux normes. S'ils en veulent un, ils peuvent toujours déposer un permis de construire. »
Pour l'instant, le pasteur, qui évalue la communauté évangélique à une vingtaine de personnes à Creil, ne bouge pas. « S'ils ne se conforment pas à la règle, nous saisirons le procureur », prévient le maire.
Publié sur le site www.courrier-picard.fr, le 24/07/2013 par Vincent DEBES
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19/07/2013
Denis Mukwege, gynécologue, héros congolais & prêcheur pentecôtiste
C'est l'un des hommes les plus célèbres de la République Démocratique du Congo (RDC). Honoré cette semaine au nom de la France par Valérie Trierweiler et Yamina Benguigui, le docteur Denis Mukwege n'a que faire de la célébrité, si ce n'est qu'elle peut l'aider dans sa cause: sauver des milliers de Congolaises du Kivu, fracassées par des violences sexuelles d'une ampleur et d'une horreur effarantes.
Depuis son hôpital de Panzi (Kivu), il aurait opéré plus de 40.000 femmes violées et martyrisées depuis cette sombre journée de 1999 où, pour la première fois, il a ausculté une victime mutilée et traumatisée.
Un article choc, très documenté d'Annick Cojean, dans le quotidien Le Monde du 16 juillet 2013, détaille le rôle crucial joué par ce gynécologue, candidat potentiel au Prix Nobel de la Paix et déjà chevalier de la légion d'honneur.
"L'enfer se trouve dans le Kivu", raconte une femme, le regard fixe.... Mais le docteur Mukwege, véritable héros local adulé par la population civile, ne se résigne pas, malgré les dangers inhérents à une zone de guerre civile aussi féroce qu'aveugle.
Mais d'où vient sa base éthique? Parmi les sources qui alimentent son engagement, le spécialiste que je suis de l'évangélisme rappelera que Denis Mukwege est fils de pasteur pentecôtiste, courant du protestantisme évangélique qui valorise le rôle miraculeux et restaurateur joué par le Saint-Esprit.
Comme le soulignent plusieurs sources biographiques (lien), il a également fait ses études de gynécologie à Angers (France) grâce à une bourse de la Swedish Pentecostal Mission.
Denis Mukwege (Panzi, Kivu)
"Servir Dieu et servir l'humanité"
A la réception du prix Olof Palme en 2008 en Suède, il a rendu un hommage appuyé, dans son discours, à "cinq missionnaires" suédois morts dans le Sud du Kivu au nom d'un grand idéal, soulignait-il: "servir Dieu et servir l'humanité" (lien).
A son poste à Panzi, Denis Mukwege assure non seulement un énorme travail de clinicien, mais il est aussi, le dimanche, prédicateur pentecôtiste, reprenant le flambeau laissé par son père pasteur. Eve Ensler, auteure des fameux Monologues du vagin et féministe peu suspectable d'être une évangélique forcenée, affirme à son sujet que sa vie a été transformée à son contact.
Fondatrice de la City of Joy dans le Kivu, Eve Ensler souligne que "nous avons peu de héros dans ce monde, mais que le Dr Mukwege en est un".
Dans un hommage publié le 28 octobre 2012 (lien), elle fait remarquer que le Dr Mukwege est accueilli dans le Sud Kivu comme le pape, et qu'il a été le "pasteur en chef" (head pastor) de son Eglise (pentecôtiste).
Pour en savoir plus sur le Dr Mukwege, lire Colette Braeckman, L'Homme qui répare les femmes, ed. André Versailles, 2012).
09:13 Publié dans Actualité des Eglises issues des migrations en Fra | Commentaires (0) | Lien permanent
11/07/2013
John Lim, pasteur chinois sans frontière
Chinois de troisième génération né à Singapour, missionnaire au Ghana et aumônier dans les prisons françaises, John Lim est un personnage atypique. Depuis 2008, il est le pasteur de l'Église évangélique Elim dans le 13e arrondissement de Paris. Une communauté religieuse où il développe l'esprit d'intégration. Portrait.
John Lim veut faire de sa communauté religieuse un lieu d'intégration et d'ouverture. Dans le fond, un palmier symbolisant l'oasis Elim, qui a donné son nom à l'Eglise © Matthieu Stricot
John arrive dans sa Dacia blanche. Un créneau plus tard, ils nous retrouve devant la Maison des associations de solidarité (13e arr. de Paris). « Nous louons un local pour nos célébrations, explique-t-il. Nous sommes une petite Église, nous n'avons pas encore les moyens d'être propriétaires à Paris ». Le sourire ne quitte pas son visage. Calvitie affirmée, lunettes ovales et visage rondouillard, John présente un caractère jovial. Le pasteur nous conduit à l'étage. Pas de réservation de la salle de la célébration ce jeudi. Nous nous asseyons confortablement sur les canapés du hall. John est le pasteur de l'Église évangélique Elim. « Le nom vient d'une citation de la Bible (Exode 15 verset 27), lorsque le peuple de Dieu, errant dans le désert, finit par trouver un oasis qu'ils appellent Elim », explique-t-il.
Une oasis donc, mais aussi « une famille sans frontière ». C'est du mois ce que l'on peut lire sur le site de la communauté. « Dieu ne cible aucune communauté, affirme John. Je suis content d'accueillir des Chinois, des Africains, des Antillais, des Laotiens, des Cambodgiens, Taiwanais, des Malaisiens et des fidèles originaires de Singapour ». Si l'Église Elim ne compte pas plus de 70 fidèles, elle ne manque pas de diversité. À l'image de son pasteur qui n'a cessé de bourlinguer.
John est né en 1971 à Singapour, dans une famille chinoise de confession bouddhiste. « Comme tous les pères chinois, mon père était distant. Je cherchais de l'affection et il manquait un sens dans ma vie. Je l'ai trouvé quand j'ai compris qui était le Christ, à l'âge de 19 ans. J'ai trouvé de la chaleur humaine dans le christianisme. Depuis, j'essaie de reproduire cette chaleur ». Sa vocation était toute trouvée. John est devenu pasteur à 22 ans après avoir été formé à l'École biblique des assemblées de Dieu de Singapour (AGBC).
Un pasteur international
Après avoir officié pendant quatre ans dans son pays de naissance, le pasteur s'envole comme missionnaire au Ghana pendant six ans. « Là-bas, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas de différence entre les Chinois et les Africains en terme de valeurs dans la société. » C'est aussi là-bas qu'il a rencontré sa femme, elle aussi Singapourienne d'origine chinoise. Un parcours qui l'a finalement mené en France. « Aujourd'hui, je me sens toujours international mais de plus en plus Français ». Mais avant d'officier en France, il a dû suivre un stage d'intégration de trois ans. John étudie pendant deux ans à la faculté de théologie de Vaux-de-Vincennes puis un semestre à l'Institut Catholique de Paris.
Il devient pasteur de l'Église Elim en 2008, prenant la suite d'un autre Singapourien. John a apporté sa touche en insistant sur l'ouverture : « J'ai mis en valeur le côté intégration et le côté francophone, raconte-t-il. La différence ne m'effraie pas. Elim est une Église d'immigrés, pas l'Église d'une communauté ». Mais il se confronte à des difficultés : « Il est très difficile de faire comprendre aux gens que la foi dépasse la race ou l'origine. C'est un défi permanent ». De plus, cette philosophie est à double tranchant : « Les sinophones ne sont généralement pas attirés par l'évolution. Mais je ne suis pas là pour faire plaisir à une communauté particulière », assume-t-il. Ses célébrations se font en trois langues : français, anglais et chinois mandarin. D'ailleurs, quand son répondeur vous demande de lui laisser un message, il le fait dans ces trois idiomes.
Un culte sans balise
La limite n'existe pas non plus dans le culte. « J'aime le côté pentecôtiste mais aussi le côté traditionnel », révèle le pasteur. Je cherche l'équilibre ». Sa motivation : « Les jeunes en ont assez de rester dans le milieu de leurs grands-parents. En rentrant dans une Église, ils arrivent à se distinguer. » John veut éviter tout blocage dans l'évolution de sa communauté religieuse : « L'évolution des Églises évangéliques chinoises est freinée par le besoin de consensus, difficile à obtenir dans la culture asiatique. Chez nous, il est très gênant de donner son avis, car répondre « non » à un avis équivaut à répondre « non » à la personne qui le formule ». Compliqué, quand on sait que le succès des Églises évangéliques repose sur leur dynamique.
Porter la foi en prison
La langue et le culte ne sont pas les seules frontières que franchit John. Le pasteur passe aussi de l'autre côté des barreaux. « Je suis le seul aumônier protestant chinois de France », révèle John. A titre bénévole, il officie à la Maison d'arrêt de Fresnes ainsi qu'à la Prison de la Santé. « L'aumônerie me permet d'entrer en contact avec des gens qui ne croient en rien. Je m'attache à leur faire connaître l'Évangile à partir de ma foi personnelle », confie le pasteur.
S'il le pouvait, John Lim renverserait certainement toutes les barrières. Il n'a en tout cas pas hésité à passer du réel au virtuel : « Comme toutes les Églises évangéliques, l'Église Elim est sur les réseaux sociaux », précise-t-il. Dynamique, moderne et sans frontière. John est un religieux du XXIème siècle.
Article paru sur le site www.lemondedesreligions.fr par le 01/07/2013.
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