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07/10/2011

Ca se passe à Paris !

718e68dc6b.jpgLes repas Mosaïc

La Table pastorale se tient le dernier jeudi du mois à La Rencontre, Paris 10ème. Marianne Guéroult, pasteur chargée de mission FPF-Mosaïc, donne quelques échos du repas Mosaïc du 29 septembre…

Pour ce 1er repas après la pause estivale, une vingtaine de personnes se sont retrouvées : certains habitués, d’autres venants pour la 1ère fois…, principalement des pasteurs de diverses Eglises protestantes et évangéliques, membres ou non de la Fédération Protestante de France.

La pasteur Corinne Akli, qui invite et accueille le groupe, avait tout préparé, comme à chaque fois ! Après la méditation, conduite par la pasteur Marianne Guéroult à partir du récit de la femme Samaritaine dans l’Evangile selon Jean, tous ont pris place autour de la table.


La diversité était au rendez-vous !

Mais comme l’a précisé un des participants, peu importe l’origine des uns et des autres, « ici nous sommes tous citoyens des cieux, enfants de Dieu ! »

Le pasteur de l’Eglise adventiste roumaine, est venu avec une équipe d’une télévision chrétienne de Roumanie qui prépare des reportages sur les protestants et les migrants en France. Certains ont donc été sollicités pour des interviews.

Le tour de table de présentation a fait apparaitre la diversité des situations d’Eglises.

Un pasteur malgache de la FJKM[1] a évoqué la tenue du 37ème synode régional[2] de son Eglise en France.

Un membre de l’Eglise presbytérienne camerounaise (EPC) a exprimé les problématiques de son Eglise dans les relations entre les paroisses de l’EPC en France et l’Eglise mère au Cameroun.

A son tour, un pasteur camerounais a dit son souhait que les Eglises, presbytériennes par exemple, se rassemblent selon leur proximité théologique en France, et non selon leur origine géographique. Elles prendraient ainsi d’avantage leur place au sein du protestantisme français, sans renier leur pays et Eglise d’origine.

Le pasteur adventiste roumain quant à lui évoque la mise en place d’un lieu spécifique pour la jeunesse ; un lieu passerelle en quelque sorte, pour que les jeunes trouvent leur place en Eglise et leur manière de vivre leur foi. En effet, les jeunes de ces Eglises roumaines, bien souvent nés en France, ont parfois du mal à trouver leur place au sein de l’Eglise roumaine en France, car ils sont tiraillés entre deux langues et deux cultures.

Toutes ces Eglises issues de l’immigration ont cherché ou cherchent encore comment trouver leur place au sein du protestantisme et dans la société française.

Quel lien garder avec le pays et l’Eglise d’origine ?

Il n’y a pas de solution facile à trouver, mais un cheminement à vivre et accompagner, tel une naissance, une avancée vers un Autre, vers un inconnu plein d’espérance…

Les échanges autour de la table, dans la confiance et la bonne humeur, sont l’occasion de partager ses préoccupations et ses joies !

A chacun ensuite de porter dans la prière les personnes rencontrées, et les divers sujets abordés…

[1] (Fiangonan’I Jesoa Kristy eto Magasikara), c’est l’Eglise réformée à Madagascar.

[2] La FJKM a créé un synode en France (le 37ème), relié à l’Eglise mère à Madagascar.

Tous les pasteurs ou responsables de communautés (membres de la FPF ou non, issus de l’immigration ou non…) sont invités à venir partager un repas, le dernier jeudi de chaque mois, à l’Eglise réformée de la Rencontre (17 rue des petits-hôtels, Paris 10ème. Pour plus d’infos, voir invitation

 

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